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The contents of this blog (texts, images… ) are not free of right. No commercial use. Please contact me for personal use.


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19 août 2012

Projet Photo 52 - thème 33: Pont

Aaah, un peu de repos cette semaine. Un thème que j'aurais pu en d'autres temps et en d'autres lieux aborder d'une façon… comment dire… plus… prise de gueule? Le pont peut se révéler être une image, une métaphore, un symbole fort! Et bien là, point du tout! Me voilà partie dans une recherche pragmatique au possible de ponts, de vrais ponts, des ponts physiques, réels. Longeant la Basse, affluent de la Têt dans ma petite ville de province, je photographiai ses nombreux ponts.

 

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1/200 sec; f/4.5; 9.6 mm; 80 ISO           

 

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1/200 sec; f/4.5; 18.2 mm; 80 ISO

 

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1/250 sec; f/4.5; 18.2 mm; 80 ISO

 

img_2533-800

1/250 sec; f/4.0; 10.7 mm; 80 ISO    

 

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1/400 sec; f/4.0; 6 mm; 80 ISO    

 

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1/200 sec; f/4.0; 6 mm; 80 ISO

 

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1/125 sec; f/4.0; 7.5 mm; 80 ISO

 

Vous pouvez voir ces photos sur Flickr dans l'album du Projet Photo 52 ou dans l'abum consacré aux Ponts de la Basse qui contient bien d'autres photos encore.

Projet Photo 33/52, thème et formulaire

Projet Photo 52 sur vivrelaphoto.com

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14 août 2012

Le calme avant la tempête

Il ne s'agit pas d'un billet commémoratif du drame du 11 Septembre 2001. C'est un retour sur mes impressions. Je n'ai pas été directement touchée par l'attentat. Si je connaissais des personnes vivant à New York et même dans le quartier d'affaires, aucun proche n'en a été la victime.

À l'époque, je travaillais sur les marchés à Los Angeles. Levée tous les matins à 5h30 et à 6h00 pétantes, dehors. Les rues étaient toujours calmes à l'aube. Quelques clochards errants et les fourmis de la société qui s'apprétaient à s'atteler à leurs tâches de jardinage, de ménage, de construction en bâtiment avant les heures brûlantes des journées désertiques du climat californien. En majorité d'origine hispanique, ce sont ceux qui se lèvent tôt pour gagner une misère tout en ayant la peur au ventre quotidienne de se faire expulser du pays.

Mais ce mardi là, tout était plus calme. Ma copine avec qui je faisais les marchés pourrait en être témoin. Le calme absolu. Une atmosphère surnaturelle. Ni le chant des oiseaux ni les cris des criquets. Aucun souffle ne venant faire siffler les feuilles des arbres et des buissons. L'air à la fois très frais et très pur et en même temps lourd et pesant.

SI on prend en compte le décalage horaire, la première tour a du être percutée juste avant que je sorte de chez moi, et l'autre pile à l'heure ou j'ai du insérer mes clefs dans la serrure de la voiture. Mais la plupart des Angelinos dormaient encore et avec eux leurs écrans de télévision et leurs radios; rien de concret ne pouvait laisser présager de l'ampleur de la catastrophe. Ce jour-là peut-être avons nous écouté Fallin' d'Alicia Keys sur le vieux poste de radio du vieux camion.

Ce jour-là on avait oublié les bananes en préparant le camion. On oubliait toujours quelque chose. Quelques fois on pouvait faire sans, mais les bananes, non. On vendait des crêpes. Pas simplement des espèces de pancakes trop épais avec trop de Nutella. Non, des crêpes au froment et des galettes de blé noir. Du sucré et du salé. Il ne manquait que le cidre, aucun alcool n'étant autorisé à la vente sur les marchés.

Les deux crêpes phares étaient bien sûr la Nutella-banane et la California: fraises, bananes, chocolat noir et chantilly. Impossible de faire l'impasse sur les bananes.

Nous voilà donc en chemin vers Torrance, CA. Je ne me rappelle plus quand on a réalisé qu'il nous manquait un ingrédient. Est-ce qu'en voiture on s'est dit "Tiens, tu as pris les bananes?
- Non, et toi?"
Ou est-ce quand on a eu fini de vider le camion qu'on s'en est aperçues?

C'est au supermarché le plus proche* que la caissière tremblotante nous a expliqué les événements. Personne ne connaissait les détails. Tout le monde s'inspéctait, les gens erraient, comme pris d'une folie d'incompréhension. Ce n'était pas possible. On devait se tromper.  Nous étions dans un tableau surréaliste. C'est avec comme seul élément de compréhension la certitude que des avions avaient bel et bien percuté les tours du World Trade Center que nous retournâmes à notre devoir.

Ce jour-là le marché était en ébullition. Les vendeurs faisaient la ronde, chacun à leur tour ou tous en même temps, allant d'un stand à l'autre pour essayer de comprendre un peu mieux. "Mais tu es sûr? J'ai plutôt entendu ça"… Le commérage (en son sens primaire et positif) et l'esprit de groupe si chers aux mondes nomades des marchants ambulants, des forains et autres artistes du Cirque étaient à leur comble. Un mal pour un bien?

 

Note

J'ai d'abord pensé garder mon brouillon pour publier ce billet le 11 septembre. Si j'ai toujours chanté des chansons de Noël en plein été, si j'ai toujours offert des cadeaux seulement quand je pensais à mes bien-aimés, quitte à oublier certains anniversaires, je pense que les célébrations et les commémorations peuvent se faire ailleurs que dans le temps officiellement imparti. C'est vrai pour l'amour et la Saint-Valentin, c'est vrai pour le chocolat à Pâques. C'est vrai aussi pour les morts et la Toussaint. C'est vrai pour les périodes de jeûne, c'est vrai pour aller faire la fête un jour de semaine. C'est vrai pour faire signe à ceux qu'on aime quand le moment est opportun sans culpabiliser le reste du temps.

C'est pourquoi ce billet aujourd'hui correspond à ce moment opportun. Il ne sert à rien d'attendre la date fatidique quand nos oreilles et nos yeux seront bombardés d'images réelles et métaphoriques. La commémoration l'an dernier des dix ans des attentats a été une explosion intrusive dans l'espace temps, comme si le reste du temps on s'en fichait. Comme si la terre ne continuait pas de tourner. Comme si d'autres atrocités ne prenaient pas place ailleurs dans le monde. Comme si le 11 Septembre ne représentait pas une longue liste d'anniversaires sordides. Bien sûr en cette mi-août, il n'est pas anodin que je pense à cet événement dont la date d'anniversaire approche. Les anniversaires sont aussi là pour ça.

Si je publie ce message aujourd'hui, j'aurai toute la place dans mon esprit et dans mon cœur pour penser à mon oncle pour qui, né un 11 Septembre, l'anniversaire a toujours été synonyme de rentrée des classes et aujourd'hui on lui vole encore la vedette à coups d'images macabres.

 

*    Les marchés de plein air en Californie sont presque exclusivement des marchés de producteurs. Les bananes ne poussant pas en Californie, il est normal d'aller les acheter au supermarché. Si ça avaient été les fraises, bien-sûr qu'on les aurait achetées au marché. Peut-être même qu'on les aurait troquées contre quelques crêpes (nostalgie… ).

11 août 2012

Projet Photo 52 - thème 32: Clair Obscur

Comme pour le thème écriture, je me suis laissée porter par le concept de clair obscur, sujet dont j'ai appréhendé la difficulté, mais qui, dès lors qu'on laisse s'exprimer ses instincts (et quelques conseils de Cathy;-)), se révèle être un plaisir à mettre en place…

J'ai ressorti mon 350D, ai du attendre que ma batterie charge, ce qui m'a laissé le loisir de contempler plus sereinement le palmier à ma fenêtre, frappé de quelques rayons violents en une chaude fin d'après-midi.

Pour moi, une photo se dégage clairement de toutes les autres. Saurez-vous trouver laquelle?

Si un clair obscur peut aussi bien être travaillé en couleurs, j'ai choisi à la place de pallier à la frustration qui m'était restée après le thème Noir et Blanc. Ces photos ont été dé-saturées et travaillées en format RAW sur Photoshop.

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1/4000 sec; f/2.8; 60 mm; 400 ISO

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1/4000 sec; f/3.2; 60 mm; 400 ISO

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1/4000 sec; f/3.2; 60 mm; 400 ISO

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1/2000 sec; f/3.2; 60 mm; 400 ISO

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1/2000 sec; f/3.2; 60 mm; 400 ISO

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1/4000 sec; f/3.5; 60 mm; 400 ISO

 


Projet Photo 33/52, thème et formulaire                              À voir sur Flickr
Projet Photo 52 sur vivrelaphoto.com

 

Edit:
J'ai oublié de préciser que j'ai pris ces photos dans le but de les présenter en noir et blanc. J'ai donc essayé de voir les forts contrastes de luminosité en mettant de côté les contrastes de couleur, ce qui est un exercice difficile quand on en a pas l'habitude. D'autre part, ce n'est qu'en regardant les données exif que je me suis rendue compte que je n'avais pas vérifié mes ISO. Je comprends mieux pourquoi toutes ces photos manquent de netteté. Quand on se ballade d'un appareil à un autre il faut aller chercher plus loin les bonnes habitudes!

9 août 2012

Gelée de mirabelles

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C'est lors d'un trop court séjour à Aix-en-Provence début juillet que j'ai eu l'occasion de ramener un peu plu d'un kilo de mirabelles. Une partie a été mangée telle quelle, mais au fur et à mesure des jours qui ont suivi, j'ai bien vu qu'il fallait les utiliser autrement, et vite! Depuis le temps que je voulais m'essayer à l'art de la conservation, j'optai pour une confiture.

 

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Il y a une longue tradition de confitures dans ma lignée paternelle, mais n'ayant pas un jardin à moi, je n'ai que rarement de très grosses quantités de fruits, du moins assez pour avoir besoin de faire des conserves. Comme les mirabelles coûtent en plus très cher et je n'en achète jamais, le bonheur n'en fut que multiplié.

 

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Il y a quelques années de ça, je recopiai sur une feuille volante ces secrets de grand-mère, tout ce qu'il faut savoir pour non seulement réussir sa confiture, mais en apprécier toutes les étapes. Ces secrets n'ont en fait rien de ce que je laisse entendre puisque mes grand-parents enseignants puisaient leur savoir dans les livres et ici, en l'occurence, un livre jauni et déchiré de la bonne ménagère, une bible, une valeur sûre.

 

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Il y est question de grand lissé, de perlé, de grand perlé, de petit boulé, de soufflé, de grand soufflé et enfin des cassé et grand cassé. Il s'agit en fait des différents stades d'un sirop, ou comment les reconnaître sans termomètre sophistiqué.

S'ensuit une recette générique de gelée de groseille et une autre de confiture de fraises entières.

 

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Petite, je n'aimais pas du tout la confiture, seulement la gelée. Les morceaux me dégoûtaient et il parait que mon grand-père faisait même des gelées de fraises et de framboises rien que pour moi. Enfant gâtée, je vous dis! Autant vous dire que les fruits confits ne sont pas vraiment mon truc non plus.

 

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Vous pourrez avoir raison si vous me dites que c'est dommage de ne pas avoir laissé mes mirabelles entières, mais pour une fois, c'est moi qui décide exactement de ce que contiendront mes petits pots. Je décidai de faire une gelée et optai pour la recette simplicime du Larousse des Confitures, le jus de pomme en moins, tout simplement parce que je n'en avais pas. J'ai eu peur que la pomme soit nécessaire à la gélification, mais non. J'ai même pu tester l'efficacité du test de l'assiette froide, et vraiment, ça marche!

 

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La recette pour environ 6 pots de confiture:

❧ 1,2 kg de mirabelles, soit 1 kg net
❧ le même poids de sucre que de jus obtenu (soit si je me rappelle bien environ 700 g pour moi)
❧ le jus d'un petit citron

Déroulement:

❧ Rincer les fruits et les mettre entiers dans une casserole. Couvrir d'eau. Porter à ébullition et faire cuire une vingtaine de minutes à feu doux. Les miens ont éclaté très vite, mais au besoin appuyer légèrement avec une écumoire pour les faire s'éclater.

❧ Verser le tout dans un tamis et laisser le jus s'écouler dans un récipient trois à quatre heures. Peser le jus de mirabelles et préparer le sucre.

❧ Verser les jus de mirabelle, de citron et le sucre dans une bassine à confiture, ou, à défaut, dans une grande casserole à fond épais, et porter doucement à ébullition en remuant pour faire se dissoudre le sucre. Écumer et laisser cuire à feu vif une dizaine de minutes jusqu'au point de gélification.

❧ Vérifier la cuisson avec une assiette froide ou un thermomètre à sucre et retirer du feu. Mettre en pots et laisser refroidir à l'envers.

La méthode de l'assiette froide:

J'ai constaté que c'était une technique très répandue sur le web, mais c'est du génie! Je dois le partager avec ceux qui ne connaîtraient pas! Il suffit de mettre une assiette (deux, même, pour les débutants comme moi) au réfrigérateur. Pour vérifier la cuisson de la gelée, il suffit d'en déposer une goutte sur l'assiette. Si ça reste liquide, c'est que c'est trop tôt, si ça prend, c'est que c'est bon. Il n'y a pas de risque de sur-cuisson, sauf que le goût du fruit va s'atténuer si on laisse trop longtemps.

 

 

7 août 2012

Un peu plus sur moi sur Vivre la Photographie

Petite surprise en me levant ce matin. Ça y est, l'interview est tombée. Je suis heureuse de désormais faire partie intégrante du projet photo 52 sur vivrelaphoto.com.

Pour lire l'interview, c'est ici: clic

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5 août 2012

Projet Photo 52 - thème 31: Vacances


Toutes les excuses sont bonnes pour donner l'impression d'être en vacances. Il suffit d'un beau dimanche ensoleillé en bord de mer. Trempette des pieds, ombres sur l'eau et pour finir, une carte postale!

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1/250 sec; f/4.0; 6 mm; ISO 80

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1/160 sec; f/4.0; 6 mm; ISO 80  

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1/1000 sec; f/4.0; 6 mm; ISO 80    

Projet photo 52 sur Flickr (clic)

   
   
   
   
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