Projet Photo 52 - thème 45: Luxure
Résumé concis de la luxure: Recherche du plaisir charnel. Merci Cathy, pour nous autres photographes amateurs, c'est légèrement compliqué. Donc cette semaine on va battre le record minimal de participations! Soit. Moi, je tiens à participer toutes les semaines, sauf en cas de force majeure. Donc ça fait des mois que je sais que ce thème de luxure va tomber, très précisément depuis la troisième semaine de Janvier quand on a débuté la série des sept péchés capitaux avec gourmandise.
Dans l'idéal, la luxure devrait se travailler en studio, à mon avis. Avec un, une, des modèle(s). Pas besoin d'être trop explicite, de se lancer dans des parties de jambes en l'air caméra à la main. L'idée est simplement de montrer de la peau, ça peut être un coude, un doigt de pied. En fait j'ai été très largement inspirée de ces deux couvertures d'album du groupe Bajo Fondo Tango Club. Ça fait des mois, voire des années que je ne les ai pas vues, mais je m'en rappelle très bien. Ce que j'aime, c'est justement ce que j'essaie d'expliquer, le côté évocateur, mais pas explicite. De mon côté, n'ayant pas trouvé cherché de modèle, on fait dans la mégalomanie, ou l'autoportrait pour être plus sobre.
Voici donc d'autres photos, après approbation de mon CSA à moi: mon amoureux:
Sinon, juste histoire de, j'aimerais vous montrer une BD que j'ai faite il y a très exactement dix ans. Je l'ai sous la main et je trouve qu'elle fait une humble addition au thème religieux de cette semaine. La luxure est sûrement l'aspect de la religion catholique qui la caractérise le mieux. Dans la plupart des cultures, du moins traditionnellement, le sexe n'est pas montré du doigt. Je pense bien sûr à la Grèce et à la Rome antiques, je pense à l'Hinduisme et au Kâmasûtra, je pense aux représentations érotiques présentes partout qui m'ont un peu choquée lors de mon voyage au Japon, mais qui traditionnellement font partie de la culture. Après réflexion, la seule chose qui me choque dans l'érotisme japonais moderne, du moins ce que j'ai pu en voir, c'est que l'idéal féminin est vraiment à mille lieues de la réalité. Même une femme parfaite paraîtrait toujours trop humaine en comparaison. Il y a sûrement mille autres exemples, mais les arguments et moi, ça fait deux, alors je m'en tiendrai à ce que je sais.
Bref, pour en revenir à cette BD et pour contredire ce que j'ai dit au début, ce n'est pas tant que le thème de cette semaine doit se travailler en studio, mais c'est qu'il fait un peu froid ces jours-ci, donc aller faire des photos sous un pommier, dans une prairie verdoyante, ce sera pour une autre fois, au printemps, par exemple.