Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
FUJIIA
Publicité
----------------------------------------------------

The contents of this blog (texts, images… ) are not free of right. No commercial use. Please contact me for personal use.


----------------------------------------------------

Le contenu de ce blog (textes, images… ) n'est pas libre de droit. Pas d'utilisation commerciale. Contactez-moi pour une utilisation personnelle.


----------------------------------------------------
25 mai 2011

Asperges en genre et en nombre

IMG_533916_500

Voici une humble recette, si on peut le dire ainsi, qui illustre la modeste déclinaison que j'ai faite des asperges de Madame Monique. Madame Monique et ses légumes me manquent, je n'ai pas pris le temps d'aller les voir au marché cette semaine.

Au pic de la saison des asperges, elle me proposa une des bottes dont personne ne voulait. "Vous comprenez, elles sont moins chères, mais elles sont bio, tordues et inégales, alors..." Ah, mais moi je les veux bien, ces vilaines bêtes, répliquai-je.Les_bottes_d_asperges_680
De retour chez moi, je trie ma botte et la sépare en deux tas. Je ferai griller les plus fines et cuirai les plus grosses à la vapeur. Elles avaient beau être bio et locales, mes asperges, elles n'étaient pas bien fraîches pour autant, déjà durcissant trop à mon goût. Ce n'est pas cette fois-ci que je retrouverai le plaisir des asperges que l'on a déterré soi-même,ou plutôt, assise sur la balançoire, regardé son pôpa les déterrer de loin!. Mais pourquoi comparer, elles étaient pochées, servies avec une simple vinaigrette et surtout elles étaient blanches.

IMG_532414_500

Oui, je suis une obsédée de l'épluchure d'asperge! Pour une raison qui me dépasse cela me fascine. Il n'est pas une fois ou je n'ai pas fixé longuement mon monticule de tagliatelles brillantes et vertes, quelques fois je les ai prises en photos. C'était le cas cette fois-là. Gare à celui qui osera me dire qu'il n'est pas nécessaire d'éplucher les asperges, me privant de tant de plaisir!

Voici les asperges cuites à la vapeur dans un panier en bambou les contenant à peine. Comme pour les spaghetti, j'ai du attendre qu'elles se ramollissent un peu pour les enrouler dedans; preuve qu'elles n'étaient pas si fraîches, n'est-ce pas? C'était une expérience, une grande première pour moi, et surtout une grande réussite. Pour ceux qui auraient une batterie de cuisine plus sophistiquée, je conseille vivement la cuisson vapeur! Servir avec la sauce habituelle, pour moi, c'est bien souvent la vinaigrette à la moutardeAsperges_vapeur_680

Pour la suite j'ai saisi les asperges les plus fines, un peu trop peut-être, sur un grill en fonte. Pour cela, les enrober d'une fine couche d'huile d'olive et les saler généreusement. Au barbeque c'est encore mieux!
Ajouter avec ça deux belles poignées de fèves fraîches décortiquées, prévoir large, le rendement de la fêve est semblable à celui des épinards! Bref, écosser les fèves, les faire bouillir à l'eau salée. Retirer la seconde peau ou pas. Elle se mange, mais c'est quand-même meilleur sans, c'est encore une question de rendement. Il a fallu qu'on m'en serve dans un restaurant pour accepter l'idée.

IMG_529911_500

Faire dorer à la poêle vite vite vite un oignon nouveau, puis rajouter les fèves et enfin les asperges grillées. Ajouter de la crème, saler, poivrer. Pendant ce temps, cuire des tagliatelles dans beaucoup d'eau bouillante, ajouter un filet d'huile d'olive, mélanger, puis remettre les pâtes avec les légumes et la crème et servir immédiatement.tagliatelles_vertes_680


Publicité
Publicité
19 mai 2011

Clafoutis aux cerises

IMG_562314_500

Hier pour la première fois je suis tombée sur une recette que j'ai pu et j'ai exécutée le jour même. C'est l'avantage d'avoir déjà sous la main tout ce qu'il faut sauf la rhubarbe. Chez moi ce sont les cerises qui abondent encore en ce moment. Donc, aussi classique que cela puisse paraître, j'ai fait un clafoutis aux cerises. Mon enfance a été bercée par ce dessert que je n'ai jamais aimé. Même avec les cerises du jardin. Ce coup-ci, c'est l'auteure du blog Beau à la Louche qui m'a mise l'eau à la bouche en parlant de la consistance particulière de son clafouti un peu flan. Je n'aime pas non plus le flan, mais mon chéri, oui. Je suis néanmoins satisfaite de mon dessert qui a été englouti en un rien de temps.

IMG_560510_300

Clafoutis aux cerises légèrement revu (tiré du Mi clafoutis, mi flan à la rhubarbe):

Pour environ 6 parts:
2 œufs
50 g de cassonade
60 g de farine
125 ml de lait écrémé
125 ml de crème entière
2 poignées de cerises, environ 250 à 300 g

IMG_561412_500

Dénoyauter les cerises facilement en les coupant en deux.

Préchauffer le four à 180°C

Fouetter les œufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse., ajouter la farine, bien mélanger jusqu'à obtention d'un mélange homogène.

Ajouter la crème et le lait, mélanger encore.

Verser dans un plat allant au four, ajouter les cerises, cuire au four 35 minutes à 180°C. Laisser complètement refroidir avant de mettre au frigo. Manger froid.

IMG_561813_500

IMG_562515_500

 

15 mai 2011

Les cretons de Mamie Clo

Continuons dans la lignée du repêchage de clichés perdus. Au moins, faute d'être sérieuse dans mon travail, j'apprends des choses qui ne m'aideront certes pas dans la vie mais qui sont chargées en folklore et en tradition. Ce que la maman de Monchéri et sa maman avant elle appellent communément des cretons ne sont autre que des bonnes vieilles merveilles de carnaval. En faisant quelque recherche je me rends compte qu'il y a peut-être erreur sur la dénomination. Ou alors ce sont toutes les bonnes choses qui se nomment cretons. En effet la lignée maternelle de Monchéri est plutôt normande, du Calvados, mais descend  jusque dans la Mayenne. Or dans sa voisine la Sarthe, les cretons sont les rillettes du pauvre, faits de porc haché en lieu des beaux morceaux.

Les cretons de Mamie Clo, eux, sont duveteux, frits, mais surtout sucrés et ne contiennent sûrement pas de viande!! Si la fabrication de merveilles est une tradition catholique en Europe, de quoi étouffer un chrétien avant le carême, le beignet dans sa forme la plus simple est international.

L'oreillete provençale, la bugne de Lyon, d'accord. Je comprend mieux l'origine des bougnettes de chez nous, ou bunyetes, bunyols. Qui a goûté le Navajo fry bread? Hmm.

Mes séances d'anthropologie culinaires n'étant ni vérifiées ni développées, je m'en vais poursuivre et achever mon article à l'aide de quelques photos illustrant le fameux creton.

P1040941_500

P1040933_500

P1040937_500

P1040945_500

9 mai 2011

nem aux légumes

Je réfléchi toujours un peu non seulement à l'utilité du blog en général mais aussi à ses fonctions, son développement, sa régie, son contenu, bien sûr et surtout son rapport au temps. Je ne serai jamais de celles (et ceux, oui, quand-même il y en a aussi!) qui postent quotidiennement des photos magnifiques de plats super sophistiqués. Je ne cuisine pas tous les jours et ne prends encore moins tous ces plats en photo. Souvent je préfère manger tant que c'est encore chaud. Je prends en général tout le temps du monde pour rédiger un seul message, l'illustrer, le mettre en page, ce qui me mène à mon conflit. Le blog se défini un peu comme une mise à jour personnelle, un rapport à remettre régulièrement, au rythme que l'on a choisi. Quand on aime être en rapport constant avec notre entourage virtuel on micro-blogue sur twitter. D'ailleurs, tout ou partie de l'entourage virtuel peut aussi être réel! Ce n'est pas vraiment mon cas. Mais surtout, et mon problème est là, que penser d'un billet relatant une recette effectuée il y a six mois, ou presque? Pire, dans certains cas, je ne sais plus si j'ai suivi une recette précise ou si je l'ai créée moi.

Devrai-je envoyer aux oubliettes des photos dont je suis encore fière, des photos que je me rappelle avoir prises, des photos pour lesquelles j'aurai du écrire une histoire tout de suite. Et si entre temps je m'étais améliorée dans ma prise de clichés culinaires (y'a qu'à voir les premiers posts de mon propre blog!!), que faire alors?

Vous l'aurez compris, cette réflexion sert surtout d'introduction à la présentation de ces nems qui font ma fierté, accompagnés d'une soupe au poulet et aux pleurotes, et suivis d'un flan au lait de coco. Je pourrai éventuellement me creuser les méninges pour retrouver toutes ces recettes si l'on me laisse un gentil commentaire me le suppliant.

P1040952_500
La cuisson de la farce

P1040955_500
Les feuilles de riz ramollissent dans l'eau

P1040958_500
Dépôt de la farce sur la feuille de riz

P1040961_500
Les nems crus

P1040973_500
Ça frit!

P1040976_500
Les nems prêts à être dégustés

 

Et voici en sous-exposition flagrante ainsi qu'en retouche ph+t+sh+p mes petits plats sur la table à manger...

P1040979_500
Des nems

P1040981_500
Un nem

P1040982_500
La soupe au poulet, pleurotes, nouilles

P1040984_500
Le flan au lait de coco, qui n'a le goût que par la noix de coco râpée dessus

P1040987_500

 

Edit: La Recette des Nems.

Recette tirée du livre Basic Thaï de Jody Vassallo aux éditions Marabout
prépa: 45 min - cuisson: 25 min - refroidissement: 20 min

Ingrédients pour 12 pièces:
50 g de vermicelles (soja ou riz)
1,5 C.S. d'huile d'arachide
100 g de chair de crevettes crue et hachée
1,5 C.S. de gingembre frais râpé
1 gousse d'ail pilée
50 g de chou chinois finement émincé
100 g de carottes râpées
15 g de feuilles de coriandre fraîche
1,5 C.S. d'oignons nouveaux finement émincés
1,5 C.S. de sauce de poisson
1,5 C.S. de sauce d'huître
12 galettes de riz
1 c.c. de farine de maïs mélangée à 2 C.S. d'eau
50 cl d'huile d'arachide pour la friture
sauce au piment douce

Déroulement:
Faites tremper les vermicelles 5 minutes dans l'eau chaude pour qu'ils se ramollissent. Égouttez-les soigneusement et coupez-les en petits morceaux avec des ciseaux. Faites chauffer l'huile dans un wok et laissez-y revenir la chair de crevettes, le gingembre et l'ail jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés. Ajoutez alors le chou, les carottes, les feuilles de coriandre, les oignons nouveaux, les vermicelles de soja ou de riz, la sauce de poisson et la sauce d'huitre. Laissez cuire trois minutes et laissez refroidir cette farce 20 minutes.

Pendant ce temps, plongez rapidement les galettes une à une dans l'eau froide afin qu'elles ramollissent. Étalez-les sur un linge humide.

Déposez sur le bord de chaque galette 2 C.S. de farce. Rabattez la galette sur la garniture et repliez-la. Enroulez le nem sur lui-même. Badigeonnez la galette d'eau farineuse à la jointure et appuyez pour bien la coller. Répétez ces étapes avec les autres galettes.

Préchauffez l'huile de friture dans le wok et faites-y frire les nems jusqu'à ce qu'ils soient dorés et croustillants, laissez-les s'égouter sur du papier absorbant et réservez-les au chaud à four moyen au fur et à mesure de la cuisson. Servez les nems accompagnés de sauce au piment douce.

 

Publicité
Publicité
Publicité