Gomashio et pesto de persil. Une petite étude des goûts…
Je ne veux pas prétendre tout connaître dans le domaine très vaste qu'est la gastronomie. En aucun cas je ne pourrais faire pareille chose! Comme pour tous les domaines de la vie, tant qu'on n'est pas dans la tombe, on apprend toujours.
Par ailleurs, quand on traîne sur les blogs de ci de là, on peut avoir très vite fait de se demander où on a bien pu hiberner ces dernières années. Hors il ne faut pas se sous estimer. Chers lecteurs, c'est valable pour vous aussi. Parfois il faut aussi se creuser les méninges, car on a peut-être entendu parler, voire mangé un ingrédient ou un plat, et puis, on a oublié. Sans jamais essayer de s'en servir, ou d'en reproduire la recette. J'insiste, ne pas se sous estimer. C'est le cas pour moi et pour le gomashio. Avant d'en dire plus et ayant de vagues notions de japonais, je vais d'abord taper sur ceux qui l'écrivent gomasio. La syllabe "si" n'existant pas en japonais, il faut dire et écrire "shi". Donc le terme en -sio est toléré et utilisé à tord, même par les marques. Je suis chiante, non? Si en français, les règles peuvent être transgressées (ex: bonbon), ce n'est pas le cas pour le japonais. (note: mon vérificateur d'orthographe me corrige mon gomashio en -sio, et ensuite me propose gommassions à la place de gomasio. Décidément, on ne peut pas faire confiance aux machines!)
Toujours est-il que je découvre, ou re-découvre le gomashio, et que si l'on en croit certaines blogueuses, c'était déjà ringard en 2006 (enfin, ça c'est mon interprétation…). Mais je ne vous ai pas sonné(e)s! Et si je veux l'utilliser maintenant? Même si ça ne fait pas partie des tendances de 2012? Hein? Vous m'en voudrez pas trop d'être aussi ignorante? Et ringarde?
Pour ceux qui sont ignares comme moi, et je suis sûre qu'il y en a plein, le gomashio est un condiment constitué de graines de sésame et de sel de mer. À ratio variable, on les fait torréfier ensembles pour que la science de la nutrition millénaire fasse son travail. Le sel aide à dégager les nutriments du sésame et vice et versa. On peut acheter le gomashio en épicerie bio pour plus cher qu'il ne vaut, ou on peut le faire soi-même en un rien de temps. Et contrairement aux mochi japonais qui sont sensés être très faciles à faire, mais qui peuvent s'avérer catastrophiques, le gomashio est VRAIMENT facile à faire. Torréfier ensemble, puis broyer ou mixer ou pilonner ensemble, mettre dans un bocal propre et sec et ranger à côté du sel et du poivre, ou ailleurs.
Ça va, c'est assez simple?
Partant de ce constat (la simplicité de l'ouvrage), j'en profite pour me prendre pour la savant(-e)-fou(-lle) des goûts, m'inspirant d'informations glanées sur des sites verts et divers. Trop nombreux pour les citer. D'autant que là, je suis en plein dans l'expérience scientifique, et je ne voudrais pas mettre la faute sur de pauvres avant-gardistes de l'alimentation si je m'en inspire pour faire n'importe quoi. Lorsque je m'inspire concrètement de quelqu'un ou de quelque chose, je le signale toujours. Je me défend donc d'avance pour quelque accusation future et potentielle.
Voici donc que je me mets dans l'idée de faire un pesto. Démunie de recette et ignorante dans le domaine! Oui. Je concoctai donc une pâte de persil à l'allure de curry vert, mais au goût de persillade (ce qu'on met dans les escargot, les coques…). Pas assez d'huile, du persil à la place du basilic, le gomashio remplace le sel et les pignons. L'ail est là, et pour le parmesan tant pis. Sauf que sous-estimant le pouvoir salant du gomashio (rappelez-vous, je suis une ignorante!), et ayant déjà mis du sel pour piler l'ail, je me retrouve avec un pince lèvre, comprendre dix fois plus salé que les dernières chips du fond du paquet!.
Si je fais du pesto, on pourrait s'attendre à de belles linguine fraîches, mais ce serait oublier à la fois mon ignorance et le mode savant-fou dans lequel je semble errer.
J'ai parfois tendance à additionner les protéines. Le jambon, par exemple, accompagne merveilleusement bien les œufs. Ce n'est ni sain ni écologique, et pourtant c'est si bon dans un croque-madame! Dans un élan d'amélioration du monde et de ma personne, je saute le jambon pour aujourd'hui et mets un peu de pesto sur l'œuf. La salade est plus souvent verte et/ou de concombres d'habitude, et en beaucoup plus grande quantité que sur la photo, mais là encore l'expérience scientifique était de mise. Radis, carotte, vinaigre balsamique, huile d'olive, échalote et gomashio (une fois qu'on l'a fait, il faut bien l'utiliser!!). Je me rends compte en notant tout ça que ça n'a pas grand chose d'extraordinaire, et en même temps si (ne pas se sous-estimer! ter).
Toujours dans l'optique d'essayer de nouvelles choses et comme mon pesto est plus pâteux que sauceux, je tente de faire une vinaigrette à la moutarde et au pesto. La vinaigrette, c'est mon dada. Or, je suis sûre que si je fais des recherches sur le sujet sur internet, je me sentirai trop nulle encore.
Depuis que je suis petite, j'adore photographier la vinaigrette. Je n'ai encore jamais taché de graisse mon objectif, je touche du bois. Ici, à part que l'ail remplace l'éventuelle échalote, je me retrouve avec une vinaigrette somme toute normale, mais avec un goût de persil qui aurait "traîné" dans la sauce, autrement dit un goût que je n'affectionne pas particulièrement. Pour ce qui est du gomashio, il n'est ici qu'anecdotique, mais je saurai le mettre en valeur en petite touche finale dans le futur, pas d'inquiétude! Par contre, il s'avère que la plupart du temps je ne photographie pas mes plats ni ne note exactement ce que j'y mets (ils finissent toujours dans mon ventre, mais plus rarement sur le blog!!). Erreur, me direz-vous?! Et vous aurez raison! Pourtant j'ai recommencé à pratiquer le carnet pour noter idées en tous genre, mais il n'y a encore que très peu de note culinophiles dedans.
Note: ce petit interlude sert maladroitement à m'excuser de l'absence de recette, et ce pour tous les plats dont je vous ai parlé aujourd'hui!
Puisque j'étais lancée dans les expériences, j'ai relevé le défi des œufs pochés! Eh oué! (ça y est, si je me mets à écrire des "eh oué" à tout va, à quand les lol et les mdr. Mais "eh oué" au moins ça rime avec "pochés"!) Une réussite, si vous voulez mon avis! Le blanc bien cuit mais pas caoutchouteux et le jaune bien liquide!!!!! Yum Yum!
Ici s'achèvent les travaux pratiques. À une autre fois pour je ne sais quelle nouvelle lubie. À suivre…